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25 août 2007

Commentaires

Josué Finkelstein

Je soutiens à fond la débaptisation car les catholiques baptisent vraiment n’importe qui.

Il faudrait qu’ils cessent de vouloir baptiser à tout prix des gens en quantité pour préférer baptiser des gens de qualité.

Votre démarche peut les aider à comprendre leur erreur.

Salutations,

Josué

Agnos


Merci pour l'intérêt que vous portez à
cette question.

Mais sur le fond, je crains que nous ne
soyons pas du même avis car vous semblez penser quil faudrait réserver ce
sacrement bizarroïde à des gens de qualité (qu'entendez-vous par là
?),alors que je le juge, moi, comme une marque d'infamie puisqu'il
considère celui qui le reçoit comme marqué par un péché originel que
de toute évidence il na pu commettre !

Cette pratique de sorcellerie n'étant
qu'une survivance de la vieille mythologie poussiéreuse, et aujourdhui
dénuée de tout intérêt, dans laquelle Dieu, après avoir doté ses deux
créatures des outils mâles et femelles destinés à la procréation, les chassa de
l'éden et maudit leurs descendants jusquà la fin des temps parce quils s'en
étaient servi...

Donc pour moi la solution n'est pas de
se faire débaptiser, ce qui nest qu'un moindre mal et surtout une rebuffade
pour les curés, mais bien quil ny ait plus de baptême du tout.


Et sous nos yeux c'est ce qui
est en train de se produire. Vous pouvez le constater comme moi rien qu'en
observant votre entourage.

Amicalement,

Agnos

Josué Finkelstein

Bonsoir,

Ce que j’entends par « les gens de qualité » ?

Ben, c’est simple. Il s’agit seulement de baptiser les gens en fonction de leur foi. Le baptême des gens qui ne croient pas ne sert à rien du tout.

« Dieu, après avoir doté ses deux créatures des outils mâles et femelles destinés à la procréation, les chassa de l'éden et maudit leurs descendants jusqu’à la fin des temps parce qu’ils s'en étaient servi... »

Non, pas maudits jusqu’à la fin des temps car il y a plusieurs grandes périodes bibliques qui sont les étapes d’un plan de salut. Nous sommes présentement dans l’une des dernières étapes.

« Donc pour moi la solution n'est pas de se faire débaptiser, mais bien quil ny ait plus de baptême du tout. Et sous nos yeux c'est ce qui est en train de se produire. Vous pouvez le constater comme moi rien qu'en observant votre entourage ».

Le problème, c’est que nous ne voyons pas la même chose.

Concernant les catholiques, il y a une très légère augmentation du nombre de baptêmes (+4000) en un an, selon les dernières statistiques. Les catholiques n’administrent pas le véritable baptême biblique, et malheureusement, leur baptême « catho » n’est pas près de disparaître.

Concernant les évangéliques, ils administrent le véritable baptême biblique : une personne se convertit et elle demande le baptême – c’est très différent du baptême catholique où il n’y a pas de conversion et où on demande le baptême pour les autres.

Vous pensez bien qu’on n’est pas passé de 50'000 à 400'000 évangéliques en une génération par la seule croissance naturelle (+ de naissances)

Salutations,

Josué

Agnos

Merci pour ce complément, mais cela sort manifestement du cadre de mon papier qui n’est pas de distinguer entre le bon et le mauvais baptême, mais de considérer que ce sacrement est absurde en soi !
Lorsqu’il s’agit d’enfants en bas-âge, comme ce fut mon cas, ils peuvent devenus adultes se consoler en se disant qu’ils n’ont pas choisis de se soumettre à ce rituel de contrition et le considérer comme aussi mémorable et fascinant que leur première couche-culotte !
Pour ce qui est des adultes je ne comprends pas quel masochisme peut animer ceux qui, après réflexion, acceptent d’être lavés de ce soi-disant pêché originel. Péché inventé d’ailleurs par la prêtraille pour se constituer une clientèle captive !
Vous justifiez cela par la foi.
À ‘’foi’’, je préfère ‘’croyance’’ qui indique mieux le coté subjectif de la construction.
Sartre disait « Croire, c’est croire qu’on croit… Autrement dit c’est ne pas croire ! ».
Freud considérait la religion comme un désordre psychique.
Et il faut comprendre que croire, c’est s’avouer qu’on n’a trouvé aucune certitude, aucune évidence, aucun signe qui apporte la moindre confirmation sur la réalité de ce qu’on prétend être. À défaut, comme dans une auberge espagnole, on se construit son petit système, en essayant de se convaincre de sa véracité, mais tout en sachant qu’il n’est qu’illusion… C’est aussi pourquoi je préfère le mot croyance, car en fait de ‘’foi’’ il ne s’agit que de ‘’mauvaise’’.
Quant aux mérites respectifs des Églises et à la qualité de leur baptême, peu me chaut !
Et pour ce qui est des chiffres que vous citez, que je ne conteste même pas : 4.000 baptêmes de plus est une indication qui n’est même pas exploitable. Est-ce après une dégringolade qui se chiffrerait en millions au cours des cinquante dernières années ?
Enfin en ce qui concerne les 350.000 nouveaux évangélistes, bravo, mais ils ne représentent que 0,005% de l’humanité !
Le chemin sera long.
Salutations,

Agnos

Denise

Mille fois bravo pour ces commentaires très justes sur l'Église catholique.
Je me suis toujours considérée comme avant-gardiste vis-à-vis cette position de "dé-baptême" puisque j'ai abjuré en 1967 de cette église qui nous a répété ad nauseam "faites ce que je dis, pas ce que je fais". Mes enfants (5) n'ont pas été baptisés, ils n'ont reçu "aucun" enseignement religieux, de quelque nature que ce soit (inscrits aux cours de morale à l'école).
En ce qui me concerne, je crois depuis longtemps que "Dieu" a été créé par l'homme pour recruter des naïfs qui croient que l'on peut "acheter" un prétendument "salut éternel" qui ne nous sert absolument à rien sur terre et dont personne n'a pu témoigner en revenant parmi nous après sa mort.
Comment les blâmer, toutes ces "églises" dont le clergé parle à Dieu pour mieux nous répéter ce qu'Il leur a dit puis ensuite lui rapporter nos paroles et nous revenir de nouveau, toujours en parlant au nom de ce Dieu qui n'est visible qu'à leurs yeux sanctifiés et n'est audible qu'à leurs chastes oreilles.
"Je parle à Dieu, parlez-moi, je lui répéterai vos paroles, il me dictera quoi vous dire et je vous le répéterai ensuite selon sa volonté. Entre les deux, donnez-moi votre argent car Dieu en a besoin..." Wow...
Merci encore, c'est réjouissant de constater qu'il y a quelqu'un quelque part qui pense comme moi.
Tant qu'il y aura de la naïveté sur terre, il y aura des humains pour exploiter cette naïveté.

Agnos


Mille fois
merci à vous car c’est aussi une grande satisfaction de trouver un écho
favorable alors que nous vivons au milieu de temps d’indifférence.

Pour autant
cette indifférence joue plus contre la religion que pour elle, car bien que
nombre de ceux qui nous entourent répondent, si on leur pose la question, qu’ils
se rangent parmi les catholiques, combien pratiquent, baptisent leurs enfants,
obéissent scrupuleusement aux conseils moraux délirants de la papauté, et
respectent un clergé dont chaque jour nous apprend à quel point il est indigne,
gangrené, parjure et incapable de se plier à sa propre morale!
Votre
‘’Faites ce que je dis, pas ce que je fais’’, résume d’ailleurs fort bien cette
situation…
Mais que
faire?
Dans la
mesure où des laïcs convaincus ne souhaitent ni interdire une religion ni
empêcher chacun de choisir en toute liberté ses croyances ou ses convictions, le
seul moyen qui reste, mais il peut être très efficace, serait de combattre la
catholicité sur son propre terrain, c’est-à-dire d’opposer à chacune de ses
allégations doctrinales, à ses prétention à l’historicité de son personnage
central, ou à toutes ses injonctions morales, des faits réels, historiques ou
contemporains qui révéleraient son vrai visage.
Pour cela il
faudrait qu’une partie des médias pratiquent une contradiction intelligente et
opposent aux balivernes dont l’Église nous abreuve, l’abîme insondable qui
sépare ses paroles et ses actes. Ainsi devrait-elle se contraindre à la
modestie, à la discrétion, et, loin de reconquérir la place prépondérante à
laquelle on aveuglement et sa mégalomanie lui font prétendre, se contenter de
redevenir la secte insignifiante que, pour le bonheur des hommes, il eut mieux
valu qu’elle ne cessât jamais d’être!!!

Agnos

Agnos

Complément au message précédent.
Ilfaut lire :

... de tant dindifférence. et non de
temps !

Vous laviez compris, mais je voulais
mexcuserpour cette négligence...

A.

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