Pâques, comme d’autres grandes fêtes chrétiennes, pourrait être l’occasion pour les médias d’ajouter à leurs principes déontologiques une règle qui fait encore cruellement défaut : l’exigence du respect de la vérité historique.
Ceci visant surtout les rapports avec la chrétienté car c’est la seule religion qui a eu l’idée saugrenue de chercher à faire entrer un personnage de sa mythologie dans l’histoire.
Cette idée était, on en conviendra, à la fois bonne et mauvaise.
Bonne parce que pendant pas mal de siècles l’ignorance et l’inculture des hommes permettaient de faire croire à peu près n’importe quoi sans prendre de risques inconsidérés, ce dont on ne se priva pas… Mauvaise car il était prévisible que tôt ou tard les peuples se libèreraient du joug de l’Église, pourraient se cultiver, accéder à la vérité historique et seraient de plus en plus sceptiques devant ces constructions fantaisistes.