Mes frères :
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À l’approche de cette belle fête de l’assomption, pourquoi ne pas méditer sur le sujet suivant :
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Si l’on supprimait du personnel de l’Église tous les ecclésiastiques :
- qui sont homosexuels (le pape affirme que cela est incompatible avec la prêtrise !),
- qui sont pédophiles (l’Église jure que c’est fini…, mais donne des instructions pour cacher ce que découvrent ses responsables),
- qui ne respectent pas leurs voeux sacrés d’abstinence et de chasteté (contre tout bon sens le pape maintient cette fiction sachant bien que les parjures sont innombrables…),
…on peut supposer qu’il n’y aurait pas grand monde pour participer au prochain conclave et élire le pape suivant !
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Mais qu'on ne s'y méprenne pas, laïcs et respectueux de la liberté de tous, il ne saurait être question pour nous de contester à quiconque les choix qu'il fait concernant sa vie personnelle. Par contre nous sommes tout à fait justifiés d'attendre de chacun qu'il agisse en parfaite harmonie avec son propre système de référence. À ce titre comment accepter qu'on vive en totale contradiction avec sa morale ou qu'on renie ses engagements solennels et qu'on se croie, malgré tout, habilité à moraliser les autres, à vouloir les guider, à les critiquer ou à condamner leurs actes.
Or il n'y a que trois façons d'échapper à cette duplicité : La première, assouplir les règles morales, être plus réalistes, ce qui simplifierait la vie du clergé et sa compréhension des autres. La seconde, que le clergé respecte strictement tous ses principes, mais comme cela ne s'est jamais fait en deux millénaires, il est douteux que cela arrive un jour ! La troisième, qu'il continue comme jusqu'à nos jours, mais aujourd'hui, il n'y a plus de tabous, nous sommes informés, tout se sait, alors il serait préférable pour tout le monde que les intéressés cessent de faire de la morale pour éviter le ridicule.
Mais en définitive, ce serait plutôt aux ecclésiastiques à méditer sur tout cela et à essayer de trouver les bonnes réponses à ces questions. Non ?
Agnos